Depuis toujours, Sarah Buschmann rêve de devenir Indiana Jones. Elle s’y est essayée au cours d’un voyage d’un an en Australie, où elle a vécu dans une voiture, ne s’est pas lavée pendant des jours et a courageusement fui devant d’horribles araignées. Elle s’est inspirée de cette expérience pour son roman Sorcière de Chair (à paraître chez Noir d’Absinthe), les meurtres en moins (du moins est-ce la version officielle). Toutefois, à son retour, il lui manquait encore la phénoménale capacité à se mettre dans des situations invraisemblables, ainsi qu’un fouet pour accomplir son rêve. Elle réussit à se procurer le second dans un lieu étrange appelé sex-shop, mais Sarah réalisa alors que son rêve était hors d’atteinte. Tout ne s’acquiert pas. Elle dut se rabattre sur son autre passion : la torture. Elle s’entraîna dans sa nouvelle « Tranche de nuit », publiée dans Dimension Trash (Éditions Rivière Blanche), puis réitéra ses méfaits dans Dimension Violences, chez le même éditeur.
 
Dans la vie réelle, Sarah Buschmann étudie depuis de nombreuses années pour parvenir à lire dans les pensées et à analyser tout votre passé en un seul coup d’œil. Elle sera bientôt diplômée, alors méfiez-vous.
 
Et sinon, elle questionne beaucoup sa santé mentale. Parfois, celle-ci lui répond.

 

À découvrir dans l'anthologie OMBRES, avec sa nouvelle La Mort à mes pieds.