CAZA, Philippe
Caza, de son vrai nom Philippe Cazaumayou, né en 1941, est connu avant tout comme illustrateur régulier pour les éditeurs français de SF, grands et petits : Opta, J'ai Lu, Denoël, Fleuve Noir, L'Atalante, Le Bélial', Mnémos, ActuSF, etc.
En tant qu'auteur de bandes dessinées, après Kris Kool en 1970, il a fourni de nombreuses histoires courtes à Pilote et Métal Hurlant. En témoignent les recueils "Scènes de la Vie de Banlieue", "L'Âge d'Ombre", "Arkhê", "Laïlah", et les dix tomes du "Monde d'Arkadi".
Coté cinéma, dans les années 80, il a assuré la création graphique du dessin animé de long métrage "Gandahar", réalisé par René Laloux, d'après le roman de Jean-Pierre Andrevon. Dans les années 2000, il a scénarisé et dessiné "Les Enfants de la pluie", inspiré d'un roman de Serge Brussolo et réalisé par Philippe Leclerc.
Ajoutons une dizaine d'années de dessin de presse (Siné Hebdo et Psikopat essentiellement), quelques pochettes de disques et participations graphiques à des jeux de rôle et jeux vidéo.
Coté écriture (puisqu'il se présente ici avec un texte), après deux ou trois nouvelles parues il y a quelques années dans Ténèbres ou Bifrost et deux recueils numériques chez Actu-SF, il participe depuis fin 2018 à diverses anthologies et revues, en principe "de SF", mais pas seulement. (Parues et à paraître, des nouvelles dans les revues Galaxies, Squeeze, La Grenouille à grande bouche, Biche Fauve, GandahaR, et dans diverses anthologies Arkuiris, Fantasy Art, Le Grimoire/Mille-Saisons, Marathon, ImaJn'ère, Vagabonds du Rêve, Le Chien à deux queues, Rivière Blanche…)
Boutique d'autoédition :
http://www.bdebookcaza.com/
Blog :
https://caza2020.aloneonmoon.com/
« On n'est pas sérieux quand on a 77 ans aurait pu dire Rimbaud, s'il avait vécu jusque là.
En fait, j'ai toujours un peu écrit, qu'il s'agisse des textes de mes bandes dessinées ou de mes recueils d'illustrations, et puis de temps en temps une petite nouvelle, souvent des pochades d'esprit potache pour des fanzines, ou un blog… tout en me rendant bien compte que pour vraiment écrire, comme par exemple pour vraiment peindre, il faut ne faire (presque) que ça… du moins pendant des mois d'affilée. La découverte sur le net de multiples appels à texte et quelques incitations sympathiques d'amis, m'ont fait plonger, retraite aidant. Vieux lecteur de SF, je me suis rendu compte que j'avais de la ressource, du temps libre, peu d'enjeux financiers. Et puis, admirateur de gens comme Sheckley ou Roland C. Wagner, un grand plaisir à écrire sans esprit de sérieux, mais quand même de la SF – poétique ou déconnante. »
À découvrir dans notre anthologie ELYRANTHE, avec sa nouvelle La Vie stochastique de la princesse Elyranthe.